Bien gérer son énergie : développer ses talents ou s'acharner sur ses points faibles ?

"Faites quelque chose, et si ça ne réussit pas, essayez autre chose !"

Cette citation assez connue de Franklin Delano Roosevelt m'inspire un billet de rentrée, certes un peu tardif, je vous l'accorde. Bon nous sommes encore en septembre et, comme la plupart d'entre vous ma rentrée a été très bousculée ! C'est toujours pour moi un moment plein d'effervescence dynamisante.

J'ai quand même pensé à vous qui vous êtes certainement démenés depuis la rentrée et qui êtes parfois déjà tentés de baisser les bras tellement vous y avez laissé d'énergie. Attendez donc de retrouver votre petit billet mensuel.

Chacun a démarré pétri de bonnes résolutions pour cette rentrée. Super !

Parfois quand même, certains se sont demandé par quoi commencer. 

D'autres ont démarré "plein pot" avec toute l'énergie récupérée durant les congés et puis parfois ont commencé à s'essouffler un peu trop vite à leur goût ! C'est souvent parce qu'on veut dès la rentrée s'atteler aux tâches pour lesquelles nous avons le moins d'affinité, histoire de nous prouver "qu'avec un peu de volonté, on DOIT y arriver !"

Nos amis canadiens en particulier, sont très surpris de la manière dont les français s'y prennent.

Pour eux, il est tellement plus simple et surtout, plus efficace de s'appuyer d'abord sur ses TALENTS, sur ce que l'on fait de mieux. Ainsi on avance en confiance et on accumule des "points de réussite" qui, comme dans les jeux vidéos que nos enfants adorent, permettent d'aller beaucoup plus loin.

Ensuite, on peut, avec l'énergie acquise, comme on le fait spontanément au retour de vacances d'ailleurs,  travailler ses points faibles (ou plutôt ses axes de progrès, parce qu'un point faible c'est en réalité quelque chose d'extérieur sur lequel on ne peut pas forcément agir soi-même). Alors il vaut mieux savoir quelle est notre marge de manoeuvre réelle au lieu de ramer à contre courant. Et aussi savoir comment tout cela fonctionne, sinon on risque, si on s'appuie sur la seule volonté de très vite épuiser notre "dose quotidienne".

Parce que si vous ne le saviez pas, lorsqu'on a utilisé sa dose quotidienne de volonté, c'est terminé ! Après, on roule "sur les jantes" !!!

C'est la raison pour laquelle le contexte dans lequel vit une personne a beaucoup d'impact sur sa réussite professionnelle. D'où l'importance de tenir compte en premier lieu de l'environnement dans lequel la personne évolue. Certains arrivent le matin au travail avec déjà une bonne partie de leur dose quotidienne entamée par divers tracas administratifs, familiaux, ou simplement par un trajet stressant.

Pas cool comme disent les jeunes ...

Ce n'est pas pour rien qu'en coaching l'environnement (contexte géographique, social, économique, environnemental...) est le premier niveau "logique" (Cf. Robert Dilts) que l'on va examiner.